CASIM75 : Balade du 17/01/10 - La Vallée de l'Automne

Ced31 a écrit:A moins que je ne reçoive ma convocation pour aller à l'école, ce sera encore sans moi pour cette balade, je bosse le dimanche

maxime a écrit:nous devrions nous en sortir à 2
(ou 3 si Benoit ne fait pas sa lopette ).

Ced31 a écrit:Comment il joue facile Benoit

FlatFab a écrit:Salut,

Hier dimanche 17 janvier 2010 avait lieu la première balade "officielle" de la Casim 75 - Ile de France, puisque celle de décembre avait dû être annulée au dernier moment en raison des conditions météo.

Cette sortie autour de la vallée de la rivière Automne, aux confins des départements de l'Oise et de l'Aisne, nous a menés de Senlis à Soissons en passant par Villers-Cotterêts.

Les deux thèmes de perfectionnement étaient la conduite en groupe et le passage en virage.

Principal point positif, l'affluence était au rendez-vous avec la participation de 28 personnes (dont 3 encadrants) sur 26 motos.
Parmi ces participants, nous avons eu le plaisir d'enregistrer 5 nouvelles inscriptions (dont plusieurs "jeunes permis", ce qui porte le nombre d'adhérents Casim75 à 53 personnes, dont 44 stagiaires Visa1) et deux participants "ponctuels" qui devraient prochainement rejoindre nos rangs.

Autant le dire de suite, même si tout s'est bien passé et que tous les (nombreux) participants étaient satisfaits de leur journée, nous avons passablement joué de malchance au cours de cette sortie.

Le sort a d'abord frappé en début de semaine notre secrétaire Maxime qui s'est vu privé de sa 1300 FJR par un mystérieux complot exécuté par un vil assassin ayant pris la forme d'un piquet de bois venu trucider le radiateur de la vaillante monture.
Tout aussi vaillant, son cavalier a derechef choisi de changer de destrier pour enfourcher une pouliche plus légère, en l'occurrence la petite Kawasaki ER-5 choisie comme moto d'entraînement de la Casim75.
Je pense qu'on peut dire que celle-ci n'avait sans doute jamais pris autant d'angle de sa courte (moins de 30.000 km depuis 2004), mais néanmoins intense existence...

Le mauvais oeil s'est ensuite acharné sur l'équipe des encadrants, avec la mise hors service de notre vice-président Benoît pour des raisons de santé soudaines et impératives, survenues comme par hasard la veille de la balade !

C'est donc avec un nombre réduit de trois encadrants que nous nous sommes présentés dimanche matin à Senlis.
Et comme de par un fait exprès, cette sortie - qui devait initialement rassembler un nombre réduit de participants (nous avions prévu 20 motos dont 4 encadrants, soit deux groupes de huit bécanes) - a suscité un engouement de dernière minute, avec le ralliement de dix personnes dans les deux derniers jours !

Le temps que tout le monde arrive, s'équipe, finisse son café, fasse le plein d'essence et la pression des pneus, le temps de procéder à la répartition des groupes et de rappeler les consignes de sécurité et plus particulièrement des règles de conduite en groupe (qui avaient été au préalable envoyés par courrier électroniques à tous les participants inscrits en début de semaine)... nous étions prêts à partir à 10h45 au lieu des 10h15 prévus.

Ce sont donc trois groupes qui ont pris - sous le soleil et dans la fraîcheur matinale - la route de Verberie, lieu du premier atelier de virages.

Hélas, la côte de Verberie et ses huit virages (dont une épingle et une grande courbe) avaient été copieusement arrosés la veille. Et étant exposé au nord et sous les frondaisons, le bitume n'avait pas encore eu le temps de sécher...

Le but de cet atelier était avant tout de travailler la trajectoire en virage, en prenant soin de conserver tout au long de la courbe un positionnement sur l'extérieur de sa voie de circulation.
Encadrés par deux motards, les stagiaires ont successivement descendu puis remonté la côte, avec un rapide debriefing en fin de parcours.

Mais avec 23 motos à faire passer, même deux par deux (alors que nous aurions voulu travailler en suivi individuel), il nous a fallu plus d'une heure pour faire passer tout le monde une seule fois, alors qu'il aurait fallu deux, voire trois passages pour réellement améliorer les choses.

Le trajet jusque Villers-Cotterêts a ensuite pris plus de temps que prévu car plusieurs des stagiaires présents roulaient pour la première fois en groupe, ou du moins en si gros groupe. D'autres ne se sentaient pas en confiance sur les petites routes choisies par le concepteur du road-book (votre serviteur) pour aller chercher les virages en épingle présents tout au long de la vallée de l'Automne. Il faut dire que là encore, ces routes étaient toutes situées sur le côteau sud de la vallée, donc exposées au nord et abritées du vent, d'où un revêtement souvent mouillé et des impuretés présentes en nombre dans les virages.

Sur la route, nous avons eu la bonne surprise d'être photographiés par William, un motard et photographe du coin, qui s'était posté dans un virage pour nous mitrailler au passage, avant de repasser chez lui pour imprimer certains de ses clichés et nous les remettre en direct au cours du déjeuner.
Merci à lui !

Au final, nous sommes arrivés à 13h30 au restaurant Aux Menus Plaisirs, rue du général Leclerc à Villers-Cotterêts, qui avait mis son parking privé clôturé à notre disposition et réservé sa salle à notre seul usage.
Il faut dire que le chef prépare en ce moment son permis moto...


Au menu, foie gras et ses toats ou oeuf poché à la crème fraîche avec ses graines germées, civet de biche ou escalope de saumon, tarte fine aux pommes ou bombe glacée au café et speculoos ou poire Belle Hélène.

Excellent repas dans une bonne ambiance qui nous a permis de faire la connaissance de Claire, motarde en ZX-6R qui était venue d'Amiens (dans la Somme) pour nous rencontrer et rouler un peu avec nous avant d'adhérer.
Elle deviendra notre adhérente la plus éloignée (140 km entre Amiens et Paris).

Le temps de faire déjeuner toute cette troupe et de procéder à un rappel théorique sur la position du motard en virage, le placement du regard et la gestion de l'allure, nous avons repris la route un peu avant 16h.

Le choix (avec un vote à main levée) a été fait de rallier directement Soissons par la nationale afin d'aller au plus vite sur le site d'entraînement suivant, sans passer par les petites routes campagnardes initialement prévues.
Quelques participants ayant décidé de rentrer directement après le repas, ce sont deux groupes qui se sont mis en route.

Comme deux des trois encadrants ne connaissaient pas la région, nous avons choisi de se suivre "à vue".
Hélas, le deuxième groupe roulait plus lentement que le premier et l'ouvreur du second groupe a perdu de vue le fermeur du premier groupe, juste à l'entrée de Soissons.
Il nous a fallu plus de 15 minutes d'explications par téléphone pour nous retrouver...

Dans l'entretemps, le premier groupe était arrivé sur le site d'entraînement... pour découvrir avec horreur les dégâts infligés à la chaussée par le gel de ces dernières semaines, ce qui a entraîné la fermeture d'une des deux voies dans le sens de la montée et la mise en place de "corridors" de circulation délimités par des plots qui venaient franchement perturber la bonne visibilité des trajectoires à suivre.

De plus, étant arrivés sur place vers 17h, nous n'avons eu qu'une demi-heure de bonne luminosité avant que la nuit ne commence à tomber, d'autant plus vite que, comme de bien entendu, de gros nuages ont commencé d'arriver et de lâcher quelques petites gouttes sur la route qui avait tout juste eu le temps de sécher pendant l'après-midi...

Et pour couronner le tout, les retours de week-ends ont achevé d'encombrer une route déjà réduite d'une voie !

Les participants ont donc commencé à regagner la région parisienne par petits groupes et c'est finalement avec une cohorte réduite à une dizaine de motos que le gros de la troupe a quitté les lieux vers 18h.
Une heure de route plus tard, nous avons eu la joie de retrouver nos chers bouchons franciliens sur l'A86...

Au final, pas de casse (hormis deux chutes à l'arrêt), pas d'accident, des Casimirs plutôt satisfaits, mais un formateur frustré de n'avoir pu mettre en place tous les exercices prévus.
Une "défection" en cours de route à déplorer car un de nos membres a été pris de violentes douleurs dues à des calculs rénaux. Il a pu cependant regagner son domicile puis l'hôpital par lui-même à moto, et être soigné efficacement.

Les leçons à retenir :

Quand des ateliers "virage" sont prévus, limiter le nombre de motos participantes à 15 ou 20 maximum et ne pas accepter les inscriptions à moins de 48h de la balade.

Fixer un rendez-vous de départ plus tôt (9h30 au lieu de 10h) et procéder à la répartition des groupes AVANT, et non sur place.

Prévoir un seul atelier dans la journée, le matin ou l'après-midi, et non deux.
Si un atelier est prévu l'après-midi, privilégier une formule de restauration rapide pour le déjeuner.

Effectuer une reconnaissance des sites d'entraînement, soit la veille, soit le week-end précédent, pour s'assurer de leur état.

Quand une navigation doit s'effectuer "à vue" entre deux groupes, équiper le fermeur du premier et l'ouvreur du deuxième de talkies-walkies.

Rendez-vous dans trois semaines pour le CPM "Mécanique" à Osny le 7 février, puis dans cinq semaines pour la prochaine balade le 21 février.

PS : et hop ! 8.800 caractères, soit dit en passant pour les médisants...